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On peut donc dire qu'à grande distance l'environnement "étouffe" le signal de l'objet, exactement comme lors des prises de vue extérieure la voûte céleste influe les observations et que nous sommes obligés de pallier les mesures par un calcul de T° d'environnement (TRF). | On peut donc dire qu'à grande distance l'environnement "étouffe" le signal de l'objet, exactement comme lors des prises de vue extérieure la voûte céleste influe les observations et que nous sommes obligés de pallier les mesures par un calcul de T° d'environnement (TRF). | ||
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+ | Hugues CREPIN | ||
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Il semblerait logique que la distance influe sur la précision de la thermographie.
Et c'est parfaitement exact, l'air va absorber progressivement une partie du rayonnement en le diffusant et le degré d'hygrométrie va également influer.
Cependant, en conditions normales, en-dessous de 10 mètres de distance, leur effet est négligeable.
Malgré tout, les limites physiques de votre thermacam vont également se poser. En effet, les rayonnements des surfaces se croisent et la caméra aura donc de plus en plus tendance à faire moyenne des températures observées.
Globalement donc, plus on est près, plus la mesure est précise et pour avoir une mesure acceptable de la température moyenne d'une surface, il faut au minimum 9 pixels sur celle-ci et ne tenir en compte que le pixel central.
En exemple avec une FLIR E30bX ayant une matrice 160x120, sensibilité 0.1°C, un IFOV de 2.72 et un objectif 25°x 19°. La thermographie est ici faite sur des objets assez petits, en-dessous de 10 cm.
Les mesures ont été prises après la stabilisation en température du montage.
La situation est claire, pour des températures réalistes, il faut se tenir à moins d'un mètre pour de petits objets. L'objet est présenté également en vue numérique.
Voici aussi la mire utilisée en gros plan:
Observez combien le dégradé de température devient précis mais aussi que tout ce qui est derrière le verre est strictement invisible. Le chatterton sur le verre est lui à peine visible, son émissivité étant trop proche de celle du verre.
On peut donc dire qu'à grande distance l'environnement "étouffe" le signal de l'objet, exactement comme lors des prises de vue extérieure la voûte céleste influe les observations et que nous sommes obligés de pallier les mesures par un calcul de T° d'environnement (TRF).
Hugues CREPIN