Distance et thermographie : Différence entre versions

De La Librairie Thermographique
(Exemple pratique: données éditées)
Ligne 37 : Ligne 37 :
 
[[File:thermo_edition.jpg|Comparaison de thermogrammes d'une FLIR E30bX avant et après édition]]
 
[[File:thermo_edition.jpg|Comparaison de thermogrammes d'une FLIR E30bX avant et après édition]]
  
Conclusion, utiliser les outils d'édition a un vrai bénéfice, dès 6 mètres, un objet de moins de un dm² peut fournir une mesure de température utilisable en quantitatif (comparaison)mais pas en qualitatif.
+
Conclusion, utiliser les outils d'édition a un vrai bénéfice, dès 6 mètres, un objet de moins de un dm² peut fournir une mesure de température utilisable en quantitatif (comparaison)mais pas en qualitatif avec une 160x120.
  
 
Autre conclusion, les thermogrammes bruts contiennent probablement plus que ce que nous ne voyons.
 
Autre conclusion, les thermogrammes bruts contiennent probablement plus que ce que nous ne voyons.

Version du 4 août 2013 à 08:16

Sommaire

Distance et thermographie

Introduction

Il semblerait logique que la distance influe sur la précision de la thermographie.

Et c'est parfaitement exact, l'air va absorber progressivement une partie du rayonnement en le diffusant et le degré d'hygrométrie va également influer.

Cependant, en conditions normales, en-dessous de 10 mètres de distance, leur effet est négligeable.

Malgré tout, les limites physiques de votre thermacam vont également se poser. En effet, les rayonnements des surfaces se croisent et la caméra aura donc de plus en plus tendance à faire moyenne des températures observées.

Globalement donc, plus on est près, plus la mesure est précise et pour avoir une mesure acceptable de la température moyenne d'une surface, il faut au minimum 9 pixels sur celle-ci et ne tenir en compte que du pixel central.

Exemple pratique: données brutes

En exemple avec une FLIR E30bX ayant une matrice 160x120, sensibilité 0.1°C, un IFOV de 2.72 et un objectif 25°x 19°. La thermographie est ici faite sur des objets assez petits, en-dessous de 10 cm.

Les mesures ont été prises après la stabilisation en température du montage et la mise au point thermique (gain) a été laissé sur automatique.

Tableau récapitualtif des performances d'une caméra de thermographie 160x120

La situation est claire, pour des températures réalistes, il faut se tenir à moins d'un mètre pour de petits objets. L'objet est présenté également en vue numérique.

Voici aussi la mire utilisée en gros plan:

Vue en thermographie de la mire de l'expérience de performance d'une thermacam 160x120


Observez combien le dégradé de température devient précis mais aussi que tout ce qui est derrière le verre est strictement invisible. Le chatterton sur le verre est lui à peine visible, son émissivité étant trop proche de celle du verre.

On peut donc dire qu'à grande distance l'environnement "étouffe" le signal de l'objet, exactement comme lors des prises de vue extérieure la voûte céleste influe les observations et que nous sommes obligés de pallier les mesures par un calcul de T° d'environnement (TRF).

Exemple pratique: données éditées

Cependant, la majorité des constructeurs fournissent des outils d'édition des thermogrammes. Voici la comparaison données brutes et données éditions (exemple fait avec le Quickreport de FLIR):

Comparaison de thermogrammes d'une FLIR E30bX avant et après édition

Conclusion, utiliser les outils d'édition a un vrai bénéfice, dès 6 mètres, un objet de moins de un dm² peut fournir une mesure de température utilisable en quantitatif (comparaison)mais pas en qualitatif avec une 160x120.

Autre conclusion, les thermogrammes bruts contiennent probablement plus que ce que nous ne voyons.


Hugues CREPIN

Partager
Outils personnels